il faudra s'adresser à :
http://nantesconstituante.eklablog.com/
vendredi 28 décembre 2018
vendredi 21 septembre 2018
Il y a deux cent seize ans, la République
Pour
la première fois en France, le 22 septembre 1792 le mot République a
été prononcé et utilisé dans son sens actuel : la Chose Publique voulue
par le Peuple pour le Peuple. Justement pas comme l'abbé Sieyès
concevait la démocratie, c'est-à-dire gouvernement de Tous par
Quelques-uns : c'est exactement ce qu'il préconisa le 7 septembre 1789.
Il
est bon d'y revenir aujourd'hui, alors que nous célébrons cette
commémoration avec toute la pompe dont nous, simples citoyens, serons
capables. Bien entendu, le régime qui a pris les commandes depuis des
années maintenant se gardera d'en faire mention. Le 22 septembre 2018, comme les journées équivalentes depuis la création de l'APUC, des personnes iront devant la plaque commémorant cet évènement si important aux Tuileries, à Paris, se recueillir et prononcer quelques mots afin que la graine ne meure pas.
La
veille, une délégation du Cercle de Nantes de l'APUC a pris la peine
d'enregistrer une émission rappelant tous ces faits, sur la radio locale Jet FM émettant sur la fréquence 91,2 MHz.
Afin
de préparer cette émission, voici in extenso quelques dates qui
jalonnèrent les péripéties des Républiques en France. Il paraît
nécessaire de les rappeler, car quand le peuple s'empare de sa destinée,
c'est une démarche difficile et semée d'embûches. Certains, et ce n'est pas d'hier, veilleront à garder la mainmise sur la destinée des citoyens dont ils ne reconnaissent aucun droit s'il a le malheur d'empiéter sur leur emprise financière, juridique, commerciale, politique, linguistique.... on a l'impression d'assister en pire à une rediffusion du monologue de Figaro tant il en reste peu.
En fait, il est assez clair que les données ont changé à l'échelle mondiale en raison d'une option prise à Londres par Cromwell le Jeune au XVIIe siècle. Étonnant, non ? Ou peut-être pas, finalement.
En fait, il est assez clair que les données ont changé à l'échelle mondiale en raison d'une option prise à Londres par Cromwell le Jeune au XVIIe siècle. Étonnant, non ? Ou peut-être pas, finalement.
La
chronologie de la République
1789
—
mars-avril les représentants
aux États-Généraux sont désignés (1200 pour toute la France), et
simultanément sont rédigés les cahiers de doléances.
—
4 mai la séance est ouverte,
les députés sont là par ordres
—
11 juin l'abbé Jallet, puis
de plus en plus d'autres, petits prêtres très pauvres ou grands
opportunistes comme La Fayette, se joignent au Tiers État
—
20 juin les députés, chassés
courtoisement de la salle des Menus Plaisirs, se réunissent dans
celle du Jeu de Paume, et prêtent serment de ne pas se séparer
avant d'avoir donné une Constitution à la France
—
14 juillet la Bastille est
prise, les armes distribuées
—
4 août tous les privilèges
sont apparemment abandonnés ( ce sera effectif par un décret du 17
juillet 1793, qui les abolira définitivement sans contrepartie)
—
6 octobre le roi et
l'assemblée sont forcés de s'installer à Paris
1790
—
14 juillet fête de la
fédération des milices bourgeoises de France (la commémoration de
cet évènement sera plus tard le prétexte (!) à une fête
nationale)
1791
—
21 juin, le roi fuit pour
rejoindre des émigrés : arrêté à Varennes en Argonne, il revient
à Paris le lendemain
—
8 juillet, au Cercle Social,
Condorcet déclame "De la République, ou un roi est-il
nécessaire à l'établissement de la liberté ?"
—
14 juillet, pendant que le roi
est innocenté (?) par l'assemblée, des pétitionnaires se
réunissent au Champ de Mars pour réclamer sa déchéance : le 17 La
Fayette leur fait tirer dessus
—
30 septembre le roi a prêté
serment sur la nouvelle constitution, la Constituante se sépare
—
1er octobre début de
l'assemblée législative (composée de nouveaux venus, monarchistes
du bout des lèvres ou pas ET fidèles à la constitution)
1792
—
dès le 2 janvier, Robespierre
à la tête des Jacobins fustige les Feuillants comme Brissot qui
veulent la guerre extérieure pour des motifs de politique intérieure
—
20 avril la guerre contre
l'Autriche est votée (unanimité moins 7)
—
25 juillet le manifeste de
Brunswick chef des troupes étrangères déclenche la demande de
déchéance du roi par les sections parisiennes
—
10 août, devant le statu
quo qui se prolonge, les Parisiens envahissent les Tuileries, le
roi se réfugie à l'assemblée qui prise de court, déclare la
constitution basée sur la royauté comme Exécutif caduque, et
décrète l'élection au suffrage universel d'une Convention chargée
de rédiger carrément une nouvelle Constitution
—
20 septembre, les soldats
français très motivés font reculer à Valmy la coalition disparate
des Austro-Hongrois et des Prussiens, soldats de métier sans idéal
—
21 septembre, à sa première
séance, la Convention décrète l'abolition de la royauté à
l'unanimité des 300 membres
—
22 septembre, sur proposition
de Billaud-Varenne les actes seront datés de l'An I de la République
, dont le nom apparaît enfin en ce Premier Vendémiaire d'un nouveau
calendrier. La République sera de fait dissoute par l'Empire le 18
mai 1804.
1848
—
24 février naissance de la
Deuxième République, qui sera abolie par le coup d'État de
Louis-Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851, et son intronisation
un an plus tard comme empereur
1875
—
30 janvier la république est
rétablie vraiment par l'amendement Henri Wallon :
« le
président de la République est élu à la majorité absolue des
suffrages par le Sénat et la Chambre des députés réunis en
Assemblée nationale. Il est nommé pour sept ans ; il est
rééligible »
Victoire
bien courte : 353 pour, 352 contre.
1940
—
le 10 juillet une parenthèse
s'ouvre dans la République, les parlementaires de l'époque donnant
tous pouvoirs à un vieux maréchal, mais ce n'est qu'une parenthèse
refermée avec l'arrivée de de Gaulle le 7 avril 1944 à Bayeux, où
il déclare que la République n'a jamais cessé d'être.
dimanche 25 mars 2018
Le Peuple est constitué, qu'il fasse une nouvelle Constitution
Le Peuple POSSÈDE le Pouvoir. Il le possède, en tant qu'entité
supérieure, en son entier, car selon l'article 3 de la Déclaration des
Droits de l'Homme de 1789 (le sexe n'y change rien, bien entendu) :
Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Cet article est l'application de la déclaration de la Convention :
Cela implique que SEUL, en son ENTIER, le Peuple incarne la souveraineté nationale, celle qui est reconnue par les autres Nations, et qui est la base de toutes les lois, y compris les Constitutions.
Le Peuple décide de son destin en étant la cheville maîtresse de la rédaction de la Constitution, dont il discute et amende chaque proposition : des rédacteurs choisis par Lui parmi toutes les couches de la société (sur la base du volontariat) s'assureront de la cohérence entre les dispositions, et feront entériner ces ajustements entre eux. Puis le Peuple en son entier décidera de la validité de l'ensemble, grâce à un référendum solennel.
Cette base acquise et acceptée par tous, pour avoir pu être discutée par tous, le Peuple délègue souverainement le fonctionnement des institutions, avec dans cette idée que tout blocage majeur de ces institutions ne peut être dénoué que par Lui-même.
Le président devrait, dans l'esprit de la République Française, n'être qu'un arbitre pour les cas ordinaires entre les différents Pouvoirs :
— le Législatif délégué par le Peuple FAIT les lois du Peuple, pour le Peuple et peut à tout moment être récusé par le Peuple en son entier, ou nominativement en cas de faute grave dans son mandat.
— l'Exécutif exécute et met en pratique dans le détail ce que les représentants du Peuple (et pas de lobbies) ont décidé pour le bien de tous.
— le Judiciaire veille à la droiture des personnes physiques ou morales dans le cadre des lois votées par le Législatif.
— le Monétaire, représenté par une entité nommée Banque de France, a pour mission de surveiller cet OUTIL qu'est la monnaie, siègent à son conseil d'administration des représentants de la société civile non banquiers, des parlementaires à tour de rôle, un représentant du gouvernement et un économiste qui n'a qu'une voix comme les autres membres. Ce Conseil d'Administration a dans son esprit que toute spéculation et manœuvre sur la Monnaie est un crime majeur assimilé à un meurtre avec préméditation.
— l'Informatif rapporte au Peuple ce qui est fait sans le déformer, sans en cacher une partie, et a le droit plein et entier de commenter pour expliquer, voire donner des OPINIONS présentées pour telles.
Plus que jamais, chaque membre du Peuple doit savoir qu'il est un acteur essentiel de la bonne marche de la vie en commun. Quant aux relations avec les autres Nations, elles sont basées sur le même principe : la liberté de chacun s'arrête où commence celle des autres, et "nul ne peut faire à autrui ce qu'il ne voudrait pas que celui-ci lui fasse."
Cette dernière partie de la phrase pointe expressément des pratiques que plusieurs États OXYDANTaux ont eu vis-à vis d'autres États dans le passé, ou aujourd'hui encore. On se souvient trop de ce qu'ont fait en Afrique par le passé des Jules Ferry, des Léopold II, des Mussolini, mais aussi avec une grande constance pratiquement tous les premiers ministres britanniques un peu partout dans le monde. Plus malins encore, aujourd'hui ceux-ci délèguent souvent cette tâche à leurs proconsuls à Washington, Ottawa, Bruxelles-OTAN, Canberra, Tôkyô....
Pour conclure, rappelons-nous, et APPLIQUONS, cet article 35 de la Déclaration de 1793 (celle dont on parle beaucoup moins) :
Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Cet article est l'application de la déclaration de la Convention :
Déclaration du 25 septembre 1792
La Convention nationale déclare que la République française est une et indivisible.Cela implique que SEUL, en son ENTIER, le Peuple incarne la souveraineté nationale, celle qui est reconnue par les autres Nations, et qui est la base de toutes les lois, y compris les Constitutions.
Le Peuple décide de son destin en étant la cheville maîtresse de la rédaction de la Constitution, dont il discute et amende chaque proposition : des rédacteurs choisis par Lui parmi toutes les couches de la société (sur la base du volontariat) s'assureront de la cohérence entre les dispositions, et feront entériner ces ajustements entre eux. Puis le Peuple en son entier décidera de la validité de l'ensemble, grâce à un référendum solennel.
Cette base acquise et acceptée par tous, pour avoir pu être discutée par tous, le Peuple délègue souverainement le fonctionnement des institutions, avec dans cette idée que tout blocage majeur de ces institutions ne peut être dénoué que par Lui-même.
Le président devrait, dans l'esprit de la République Française, n'être qu'un arbitre pour les cas ordinaires entre les différents Pouvoirs :
— le Législatif délégué par le Peuple FAIT les lois du Peuple, pour le Peuple et peut à tout moment être récusé par le Peuple en son entier, ou nominativement en cas de faute grave dans son mandat.
— l'Exécutif exécute et met en pratique dans le détail ce que les représentants du Peuple (et pas de lobbies) ont décidé pour le bien de tous.
— le Judiciaire veille à la droiture des personnes physiques ou morales dans le cadre des lois votées par le Législatif.
— le Monétaire, représenté par une entité nommée Banque de France, a pour mission de surveiller cet OUTIL qu'est la monnaie, siègent à son conseil d'administration des représentants de la société civile non banquiers, des parlementaires à tour de rôle, un représentant du gouvernement et un économiste qui n'a qu'une voix comme les autres membres. Ce Conseil d'Administration a dans son esprit que toute spéculation et manœuvre sur la Monnaie est un crime majeur assimilé à un meurtre avec préméditation.
— l'Informatif rapporte au Peuple ce qui est fait sans le déformer, sans en cacher une partie, et a le droit plein et entier de commenter pour expliquer, voire donner des OPINIONS présentées pour telles.
Plus que jamais, chaque membre du Peuple doit savoir qu'il est un acteur essentiel de la bonne marche de la vie en commun. Quant aux relations avec les autres Nations, elles sont basées sur le même principe : la liberté de chacun s'arrête où commence celle des autres, et "nul ne peut faire à autrui ce qu'il ne voudrait pas que celui-ci lui fasse."
Cette dernière partie de la phrase pointe expressément des pratiques que plusieurs États OXYDANTaux ont eu vis-à vis d'autres États dans le passé, ou aujourd'hui encore. On se souvient trop de ce qu'ont fait en Afrique par le passé des Jules Ferry, des Léopold II, des Mussolini, mais aussi avec une grande constance pratiquement tous les premiers ministres britanniques un peu partout dans le monde. Plus malins encore, aujourd'hui ceux-ci délèguent souvent cette tâche à leurs proconsuls à Washington, Ottawa, Bruxelles-OTAN, Canberra, Tôkyô....
Pour conclure, rappelons-nous, et APPLIQUONS, cet article 35 de la Déclaration de 1793 (celle dont on parle beaucoup moins) :
Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
mercredi 21 février 2018
Le 4 février 2008, les Parlementaires assassinent la démocratie
Il y a dix ans, le 4 février 2008, la majorité des parlementaires trahissaient le Peuple français avec le Traité de Lisbonne
Source : Association Pour Une Constituante

Dans ses Mémoires, de Gaulle avait évoqué la Constituante de 1945 en précisant clairement que « La souveraineté du peuple, formellement établie au-dessus de l’Assemblée, allait, en dernier ressort, décider des institutions » par référendum, s’inscrivant de cette façon dans la continuité de notre première constitution républicaine, celle de 1793, qui instituait dans son article 25 que « La souveraineté réside dans le peuple ; elle est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable ».
La ratification par voie parlementaire du Traité de Lisbonne, jumeau du Traité Constitutionnel Européen refusé par le Peuple français en 2005 par référendum, constitue bien un véritable coup d’État, un acte antirépublicain et contre-révolutionnaire.
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